Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/136

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mais, après votre refus… j’ai dû me croire libre… et j’ai promis la main de Thérèse à une autre personne.

Tous.

Comment ?

Thérèse, bas.

Un autre prétendu ? je n’en veux pas !…

Dutrécy, de même.

Thérèse, taisez-vous !…

Thérèse, de même.

Vous m’aviez promis de m’accorder tout ce que je vous demanderais…

Dutrécy, de même.

Voulez-vous retourner chez mademoiselle Pinta ?

Thérèse, de même.

Non !

Dutrécy, de même.

Alors, taisez-vous !

Georges.

De grâce, monsieur, ne brisez pas par un refus mes espérances les plus chères… il est impossible qu’en aussi peu de temps vous vous soyez engagé d’une façon irrévocable…

Dutrécy.

Irrévocable !

Georges.

Puis-je au moins connaître la personne ?

Dutrécy.

C’est un homme qui a toutes mes sympathies… qui rendra ma nièce heureuse, j’en suis certain… mais je ne puis encore le nommer…