Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/14

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Georges.

Et M. Armand Bernier, son neveu ?

Germain, étonné.

Son neveu !

Cyprien.

Nous ne connaissons pas ça.

Germain.

Monsieur n’a qu’une nièce : mademoiselle Thérèse, qui est en pension…

Georges.

Oui… je sais. (À part.) Armand n’est pas encore arrivé. (Haut.) À quelle heure M. Dutrécy reçoit-il ?

Cyprien.

Mais… vers midi.

Georges.

Très bien… (À part.) Mon père et ma sœur auront le temps de le voir… et aujourd’hui mon sort sera fixé.

Cyprien.

Si Monsieur veut laisser son nom ?

Georges.

C’est inutile… je reviendrai.

Il sort.

Germain.

Quel est ce monsieur ?

Cyprien.

Je le vois pour la première fois. (Regardant à sa montre.) Attention ! Monsieur ne va pas tarder à sonner.

Aubin, indiquant la droite.

Mais qu’est-ce qu’il fait par là, Monsieur ?