Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/185

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Frémissin.

C’est bien le hasard, en effet… je passais… je cherchais le notaire…

Cécile.

Ah !

Frémissin.

J’ai affaire au notaire de Chatou… j’ai vu une grille… j’ai sonné… mais je vois que je me suis trompé… (Saluant.) Mademoiselle, j’ai bien l’honneur…

Cécile.

Mais attendez donc !… mon père sera charmé de vous voir…

Frémissin.

Oh ! ne le dérangez pas ! je me retire…

Cécile.

Du tout ! vous me feriez gronder… Veuillez vous asseoir…

Frémissin, se heurtant à une chaise.

Avec plaisir… je ne suis pas fatigué.

Il ôte ses gants puis les remet vivement.

Cécile, à part.

Pauvre garçon ! comme il est troublé !

Frémissin, à part.

Qu’elle est jolie !

Cécile.

Vous me permettez de garnir mon sucrier ? Elle va prendre sur le buffet un sucrier et une boîte à sucre.

Frémissin.

Comment donc ! si je vous gêne…