Et dans quelques jours… ma fille sera… ah ! mon cher Folleville ! mon bon Folleville !… Embrassons-nous, Folleville !
Avec plaisir, Manicamp. (Ils s’embrassent.) Sans reproches, c’est la troisième fois.
C’est possible ! mais je vous aime tant !
Voyons, Manicamp, pas d’exaltation… Qu’est-ce que je vous ai fait pour être aimé comme ça ?
Voici comment ça m’est venu… Nous chassions le canard sauvage…
Ah ! bah ! vous pensez encore à cette vieille histoire ?
Toute ma vie, Folleville, toute ma vie ! car sans vous… sans votre magnanimité…
À quoi bon rappeler ?…
Si, si, je me suis conduit à votre égard comme un palefrenier… que voulez-vous ! Je suis vif, je m’échauffe, je m’emporte comme une soupe au lait… et je deviens d’une brutalité ! (Reprenant.) Nous chassions donc le canard…
Assez, assez, je la connais…