Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/229

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Berthe.

Dame ! puisque mon perroquet s’est envolé.

Elle remonte et va à la fenêtre de droite.

Manicamp.

C’est juste. (À Folleville.) Elle est charmante… c’est tout mon portrait… Berthe…

Berthe.

Mon père…

Manicamp.

Voilà Folleville… tu ne veux donc pas saluer Folleville ?

Berthe.

Ah ! pardon !… (Saluant Folleville) Monsieur…

Folleville, saluant.

Mademoiselle !… (À part.) Elle me paraît encore plus petite qu’hier.

Manicamp.

Quand tu es entrée, le chevalier me peignait son amour sous des couleurs…

Folleville.

Moi ?

Manicamp.

Brûlantes ! oh ! mais brûlantes ! Continuez, chevalier…

Berthe.

En vérité, Monsieur est bien bon…

Folleville, d’un air contraint.

Certainement, mademoiselle… quand il s’agit… d’une personne aussi jolie, aussi spirituelle, aussi…

Manicamp, à part.

Tout ça, c’est froid ! c’est froid ! (Haut.) Ce pauvre chevalier…