Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/30

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De La Porcheraie, lisant.

"Dites à ma petite cousine Thérèse que mon dernier souvenir sera pour elle."

Dutrécy.

La date ? la date de cette lettre ?

De La Porcheraie.

"À bord du navire brésilien la Fiorina, 25 septembre."

Dutrécy.

Cinq mois !…

De La Porcheraie, lui rendant la lettre.

Dans du vinaigre !

Dutrécy.

Et pas de nouvelles depuis ! C’est fini, je ne le reverrai plus !…

De La Porcheraie.

Oh ! qui sait ?

Dutrécy.

Je vous dis que je ne le reverrai plus ! c’est affreux !

De La Porcheraie, à part.

Il va se croire obligé de pleurer… je regrette de ne pas avoir choisi l’autre déjeuner…

Dutrécy.

Un enfant dont je me suis toujours occupé… un enfant qui… Il devait me rapporter des cigares de la Havane !…

De La Porcheraie.

Oh ! la régie en vend d’excellents !…

Dutrécy.

Cela me fait une peine…