Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/316

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Antony.

C’est-à-dire que vous me chassez ?

Galimard.

Te chasser ? tu sais bien que je n’en ai pas le droit.

Antony.

Ah !… Alors, je reste.

Galimard.

Ne sommes-nous pas unis par des liens trop étroits ?

Antony.

Nous deux ! (À part.) Sa femme… je ne dis pas.

Galimard.

Voilà les suites d’une faute… la seule dans une vie pure !

Antony, à part.

Ah çà ! qu’est-ce qu’il chante ?

Galimard.

Faute déjà ancienne.

Antony.

J’y suis… une vieille faute !

Galimard.

Que je cherchais à oublier… mais que ta présence est venue réveiller.

Antony, à part, avec émotion.

Ah ! mon Dieu ! quel soupçon…je ne sais ce que j’éprouve !

Galimard.

Que te dirai-je ? le vin de Guénuchot…

Antony.

Qui ça… Guénuchot ?