Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/332

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Galimard.

Comment ?

Antony.

Allez ! et très fort !

Galimard.

Caroline !

Madame Galimard.

Encore ?

Galimard.

Je t’en prie… je t’en supplie ! (À part.) Elle ne m’écoute pas !

Antony, bas.

Allez donc !

Galimard.

Si tu pouvais lire dans mon cœur tout ce que… (Voyant que sa femme détourne la tête, il perd patience et crie tout à coup.) Baoun !

Madame Galimard, remet le passe-partout à son mari en baissant les yeux.

Le voici !

Antony, à part.

En voilà une razzia !

Galimard, tenant le passe-partout, et au comble de l’étonnement.- Ah ! c’est prodigieux ! (À Antony, en fouillant à sa poche comme pour lui donner de l’argent.) Qu’est-ce que je te dois pour ça ?

Antony.

Je vais vous le dire… (Il le conduit mystérieusement à l’autre extrémité de la scène, et après s’être assuré que les autres personnages ne le regardent pas, lui remettant avec mystère un petit paquet enveloppé de papier.) Chut ! cachez ceci.