Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/35

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Dutrécy, à part.

Naturellement. (Haut.) Est-ce que c’est un joli endroit ?

Fourcinier.

Oh ! charmant ! charmant ! Ca gagne tous les jours… les terrains y prennent une valeur… (À Aubin.) Donnez-moi à boire.

Aubin, bas à Dutrécy.

Monsieur… je ne me souviens plus… Est-ce le cachet vert qui est pour lui ?

Dutrécy, bas.

Oui, le vert !

Aubin, qui tient deux bouteilles, met la bouteille au cachet rouge sous son bras et verse du cachet vert au docteur.

Fourcinier.

Merci… (Il boit et fait une légère grimace. Il aperçoit Aubin qui met le cachet vert sous son bras et verse du cachet rouge à Dutrécy. À part.) Tiens ! chacun sa bouteille !

Dutrécy, à part, après avoir bu.

C’est étonnant comme ce vin-là me réussit ! (Haut.) Docteur, vous ne buvez pas… (À Aubin.) Verse donc !

Aubin reprend le cachet vert qui est sous son bras et se dispose à en verser à Fourcinier.

Fourcinier, l’arrêtant.

Non ! pas celle-là… (Indiquant le cachet rouge.) L’autre !

Aubin, à Dutrécy.

Monsieur, faut-il ?

Dutrécy.

Certainement… (À Fourcinier.) Mais vous n’aimerez pas ça.

Fourcinier.

Donnez toujours.