Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/382

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Claquepont.

Eh bien ?

Sabouleux.

C’est moi, monsieur, madame, pour vous servir.

Il fait la révérence.

Claquepont, à part.

C’est une belle femme !… où diable l’ai-je vue ?

Pépinois, embarrassé, à part.

Eh ben, et moi ?… et moi ?…

Sabouleux, à Pépinois.

Qu’est-ce qui vous amène, mère Grivoine ? c’est la mère Grivoine…

Pépinois.

Oui… je me pose les sangsues… je suis un égoïste… c’est-à-dire… (À part.) J’ai envie de m’en aller !

Madame de Claquepont, regardant Pépinois.

Oh ! c’est étonnant !…

Claquepont, regardant Sabouleux.

C’est prodigieux !

Pépinois, à part.

Elle me reconnaît…

Sabouleux, à part.

Pincé !

Tous deux se tiennent droits et immobiles, en tournant la bouche pour se défigurer.

Claquepont, à sa femme.

Regarde donc comme la nourrice ressemble à son mari…

Sabouleux.

C’est mon cousin… mon homme est un Sabouleux,