Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/433

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reprend ses paquets.) Je vais faire ma barbe… pour aller consulter une lumière de la faculté… sur ma singulière affection…

Trébuchard, à part.

Il va sortir… bravo !…

Prudenval.

Figurez-vous, mon ami, que, quand je mange… et même quand je ne mange pas…

Trébuchard.

Oui, oui… c’est très grave…

Prudenval.

Ca m’inquiète beaucoup !… (Désignant la chambre de gauche, deuxième plan.) C’est par là, n’est-ce pas ?

Trébuchard.

Oui, tout au fond.

Prudenval.

Mes respects à madame votre mère… Ce soir, nous ferons un whist… et je lui parlerai de mon affection…

Trébuchard.

Ce sera charmant !…

Prudenval sort à gauche avec ses paquets.


Scène VIII

Trébuchard ; puis la voix de Piquoiseau
Trébuchard, seul.

Un whist ! que le diable l’emporte !… Ca ne peut pas durer longtemps comme ça… ils vont me redemander à voir la petite… et, quand je leur présenterai une nourrissonne