Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/491

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Saturnin.

On est très bien ici…

Paul.

Oui, la cuisine est bonne ! (On entend donner des coups de pied dans les portes des cabinets 8 et 9. À part.) Allons, bon je commençais à l’oublier.

Saturnin, à part.

J’ai envie de casser une assiette, ça couvrira le bruit.

Joseph.

Dites donc, entendez-vous ?

Paul.

Ce sont les maçons !

Saturnin.

Je prenais ça pour un orgue de Barbarie.

Joseph, apportant un plat.

Etuvée de cailles à la milanaise.

Paul, à part.

Elle a peut-être faim !

Saturnin, à part.

Je vais lui envoyer quelque chose. (Il pose la main sur le plat. Paul pique la caille avec sa fourchette et la met dans son assiette. Saturnin reste avec le plat vide dans les mains. À part, montrant le plat.) Chou blanc !

Paul, posant son assiette avec la caille à terre près de lui.

Là ! voilà son petit tas.

Il y ajoute un énorme morceau de pain.

Saturnin, mettant quelques radis sur son assiette qu’il pose également à terre.

Je ne sais pas si elle aime les radis !