Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/494

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Joseph, bas à Paul.

Voilà votre clef.

Saturnin.

Il n’y a plus qu’un moyen de me sauver… c’est de filer ! (Haut à Joseph.) Tu dis qu’on me demande ?

Paul.

Oui, je l’ai entendu.

Joseph.

Moi, je n’ai pas parlé de ça !

Saturnin, bas.

Tais-toi donc ! (À part.) Mon gendre, excusez-moi, ce garçon m’annonce qu’une dame, très malade, me demande tout de suite.

Paul, à part.

Il va partir. (Haut.) Comment donc !… ne vous gênez pas, beau-père !

Saturnin.

Quant à moi, je n’oublierai jamais ce charmant dîner.

Paul.

Mon ambition serait de le renouveler souvent.

Saturnin.

Adieu ! (À part, en sortant.) Ah ! je prendrais bien un bouillon avec une croûte !

Il prend un morceau de pain sur la table, et sort suivi de Joseph.