Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/54

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Dutrécy, étonné.

Malsain ?… puisque c’est pour vendre !…

De La Porcheraie, à part.

Voilà !… il lâche son arbre !…

Dutrécy.

Oui, l’humanité est une grande forêt… dont chaque arbre… n’est-ce pas votre avis ?…

De La Porcheraie.

Moi, je n’ai pas de forêt, je n’ai que du trois pour cent !

Dutrécy.

La Porcheraie, respectez mes convictions !…

De La Porcheraie.

Je vais chercher une règle, un compas… (À Armand.) Sans rancune !… On vous pardonne parce que vous rapportez des cigares !…

Dutrécy, à part.

Il a entendu !…

Armand.

Moqueur implacable !…

De La Porcheraie.

Excusez-moi… mais elle est si drôle, votre petite histoire de sauvages… Et vous venez nous conter ça à Paris, à l’heure de la Bourse !… Tenez, vous êtes un libertin… vous avez le libertinage de la fraternité.

Il entre à droite.

Armand.

Et vous, monsieur de La Porcheraie, la sobriété du dévouement !…