Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/62

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Dutrécy.

Si tu veux !… (Apercevant les caisses de cigares.) Et mes cigares ?… Il ne faut pas laisser traîner ça !… (Il les prend.) Si La Porcheraie passait par là !… (À Thérèse.) Je te laisse avec ton cousin… Tu as raison… fais-lui part de ton bonheur… Il t’aime tant !… ça lui fera plaisir…

Il entre à droite avec les boîtes de cigares.


Scène XII

Armand, Thérèse ; puis Georges ; puis Aubin, Madame de Verrières et Fromental ; puis Dutrécy et de La Porcheraie
Armand, ému.

Bonjour, Thérèse !… bonjour, ma cousine !…

Thérèse.

Eh bien, monsieur, on ne m’embrasse pas ?…

Armand.

Je n’ose pas… vous êtes si grande !…

Thérèse.

Vous êtes si grande… vous ! Veux-tu bien me tutoyer tout de suite !

Armand, l’embrassant.

Comme te voilà belle maintenant !

Thérèse.

Tu trouves ?… et cependant j’ai encore ma robe de pension ; mais tu ne sais pas, je ne retourne plus chez mademoiselle Pinta… c’est fini !…

Armand.

Je le sais !