Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/73

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Fromental.

Huit mille francs d’appointements… et un intérêt de six pour cent.

Armand.

Je vous remercie, monsieur… mais je ne saurais m’astreindre à un travail de bureau.

Fromental.

Eh bien, vous irez vous promener… c’est moi qui tiendrai votre caisse… et Georges m’aidera !

Georges.

Oh ! de tout mon cœur !

Armand.

Vraiment, je suis touché de l’offre que vous me faites… mais j’ai l’habitude de naviguer… J’aime la mer, et je venais vous faire mes adieux, car je repars demain pour New York.

Fromental et Madame de Verrières.

Comment ?

Georges.

Tu pars ? ce n’est pas possible ! Et ce mariage dont tu me parlais ?

Armand.

Ce mariage, il ne faut plus y penser… il est rompu.

Georges.

Ah ! c’est singulier.

Madame de Verrières, à part.

Je comprends… Pauvre garçon !

Armand.

Georges, je te recommande bien ma petite Thérèse…