Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/80

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Fourcinier.

Diable ! je paye déjà assez cher… pour un jardin qui ne rapporte…

De La Porcheraie.

Que des abricots… et ce n’est pas l’année ! Tenez, je vous l’achète, moi, votre jardin.

Fourcinier.

Vous ? Quelle plaisanterie !

De La Porcheraie.

Sérieusement.

Fourcinier.

Ah !

De La Porcheraie.

Je l’arrangerais à mon goût et j’y passerais l’été. Combien voulez-vous le vendre ?

Fourcinier.

Mais… je ne veux pas le vendre.

De La Porcheraie.

Naturellement ! puisque j’en ai envie.

Fourcinier.

Non… Cette propriété me rappelle des souvenirs… J’y ai joué quand j’étais enfant… mon père habitait la petite maison.

De La Porcheraie.

La bicoque ?

Fourcinier.

Comment, la bicoque ?

De La Porcheraie.

Elle ne tient plus. Il ne faudrait pas tousser trop près