Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/84

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Thérèse.

Oui, mon oncle !

Dutrécy.

Tu n’as pas chaud ?

Thérèse.

Non, mon oncle.

Dutrécy.

Tu n’as pas froid ?

Thérèse.

Non, mon oncle…

Dutrécy.

Tu aurais dû garder ta fourrure… Veux-tu que j’aille la chercher ?

Thérèse.

C’est inutile.

Dutrécy, bas à de La Porcheraie.

Est-elle jolie, avec sa robe de bal ?

De La Porcheraie, à part, étonné.

Qu’est-ce qu’il a ?… (Bas à Dutrécy.) J’ai presque conclu avec Fourcinier… il faut que je vous parle.

Dutrécy, regardant Thérèse.

Oui… demain…

De La Porcheraie.

Non… tout de suite !

Dutrécy.

Docteur ! voulez-vous avoir l’obligeance de conduire Thérèse auprès de madame de Verrières ?

Fourcinier.

Comment donc ! (Offrant son bras.) Mademoiselle…