Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/99

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Dutrécy.

Ah !… il a fait semblant de dormir.

Armand.

Oh ! c’est impossible !

Dutrécy.

C’est une âme sans élévation… après ce que tu as fait pour lui.

Armand.

Oh ! ne parlons pas de ça !

Dutrécy.

Au contraire ! parlons-en. Je crois que, si tu lui adressais quelques paroles véhémentes ! si tu lui disais : "Georges, j’ai porté ton arbre, porte le mien ! "

Armand.

À quoi bon ?

Dutrécy.

Tiens ! ça romprait tout…et je pourrais… et tu pourrais épouser Thérèse… cela vaut la peine d’y penser !… Où est le vestiaire ?… Ah ! je dis que ça vaut la peine d’y penser !… (À part.) Je ne suis pas mécontent de moi !

Il sort.


Scène XI

Armand, Georges
Armand, seul,

Oh ! non ! je ne lui dirai pas un mot ! (Apercevant Georges qui entre.) Lui, c’est lui !