Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/139

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Bonjour, maman… (Au piqueur.) Lamouillette… mène les chiens au chenil… À deux heures tu me purgeras Ravaude… cette enfant a des vers.

Le piqueur disparaît par le fond à gauche.

La Marquise, à part.

Mon Dieu ! comme il est fait ! (Haut.) Mon fils, que je vous présente…

Alidor a déposé son fusil au fond.

Marie, à part.

Lui ! je l’avais pris pour un piqueur !

La Marquise.

Veuillez l’excuser… costume de chasseur… (À Alidor.) M. de Montdésir, dont je t’ai annoncé l’arrivée hier… (Bas.) Dis donc quelque chose !

Alidor, à Montdésir.

C’est à M. de Montdésir que j’ai l’honneur de parler ?

Montdésir.

Moi-même… je…

Alidor.

Tant mieux !… tant mieux ! tant mieux !… (Il lui tourne le dos et remonte.) Ah ! dis donc, Lamouillette…

La marquise le retient et lui ôte son fouet qu’elle jette.

Montdésir, à part.

Eh bien !… c’est tout ?… quel drôle de gendre !

Alidor, à la marquise.

Je voulais lui dire de tremper la soupe aux chiens…

La Marquise, présentant Marie.

Mademoiselle Marie, qui a bien voulu accompagner son père…

Montdésir fait passer Marie près d’Alidor.