Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/143

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Montdésir.

Quoi ?

Alidor.

J’entends plus rien !… pas seulement un soupir d’alouette !… Perdu !…

Montdésir.

Eh bien, après ?…

Alidor.

La chasse étant finie… je suis rentré bredouille… et me v’là !

Montdésir.

Eh bien, elle est très gentille, votre anecdote. (Alidor prend une gourde pendue à son côté et boit. Bas à sa fille.) Eh bien, qu’est-ce que tu dis de ça ?

Marie, bas.

Je dis que je n’épouserai jamais un monsieur qui imite aussi bien le chien !

Montdésir.

Mais, ma fille…

Marie.

Jamais !

La Marquise, passant près de Marie.

Vous permettez que mon fils se retire… Sa toilette est dans un désordre…

Montdésir, passant près de la marquise.

Pardon… Auparavant je désirerais causer cinq minutes avec lui !

Alidor.

Je vous rejoins, m’man !… Préparez-moi mon beau gilet à ramages !…