Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/236

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Rosa.

Mais puisque je vous y autorise !

Alidor, avec feu.

Vous le voulez !… ô volupté !… volupté !… Eh bien… (S’arrêtant.) Eh bien, non ! non !

Rosa

Air : Qu’il est flatteur d’épouser celle…

Pourquoi donc ? lorsque je vous presse…
C’est le langage des amours.

Alidor

Pour moi vous êt’s une déesse
Que je veux respecter toujours !
Jamais aucun mortel sur terre
Ne sut vous vénérer autant…

Rosa, à part

Voilà quatr’jours qu’il me vénère…
Ca finit par être embêtant (bis) !
Tout à coup pleurant.
Ah ! je vois bien que vous ne m’aimez pas !

Alidor.

Moi ?… je ne vous aime pas ?… Eh bien, je vais vous en donner une preuve !

Rosa.

Laquelle ?…

Alidor, tirant une marguerite de son sein.

Nous allons interroger la marguerite !

Rosa.

Ah ! encore les marguerites !