Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/25

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Courtin, cherchant à se rappeler.

M. Delaunay…

Anna, bas.

Tu sais bien… M. Jules… qui est venu l’année dernière à Caen !

Courtin.

Ah ! oui ! M. Jules !… (À Jules.) Vous faites courir… des chevaux maigres… enveloppés dans des couvertures ? C’est très bien ! très bien ! (Saluant.) Monsieur…

Jules, saluant.

Monsieur…

Courtin, à part.

À quoi est-ce bon, ces petits-là ?

Jules, à Courtin.

Je tenais à vous remercier, monsieur, de l’accueil bienveillant que vous avez bien voulu me faire à Caen…

Courtin.

Il n’y a pas de quoi !… Vous m’étiez recommandé par Dumirail… un de mes correspondants… avec lequel je fais beaucoup d’affaires… Il va bien, Dumirail ?

Jules.

Mais… parfaitement !

Courtin.

Il a fait cette année un bien beau coup sur les colzas… J’allais le faire, il m’a prévenu ; c’est le commerce !… je ne lui en veux pas… Mes amitiés à Dumirail.

Il le quitte et va à la table.

Anna, bas à Jules.

Mon père est préoccupé… revenez à midi… avec votre soeur… D’ici là, nous l’aurons préparé à vous recevoir…