Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/306

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Montdouillard, bas.

Aimes-tu les marrons glacés ?

Catiche.

J’aime pas les asticoteurs !

Elle lui donne un coup de poing et sort par la droite.

Montdouillard.

Aïe !


Scène VII

Montdouillard ; puis Pagevin ; puis Criqueville
Montdouillard.

La maîtresse est charmante !… la bonne aussi !… Toutes les femmes sont charmantes !… J’adore en bloc ce gracieux produit de la création… et il me le rend bien !… La femme est ma seule occupation…, jusqu’à deux heures ; car, dès que la Bourse est ouverte mon cœur se ferme… je tire le verrou !… j’appartiens à la haute coulisse… De deux à quatre, je fais des reports, et après… dame ! après… je fais des scélératesses ! Il faut bien jouir de son reste… Il est question de me marier… Quelle joie pour les maris quand ils sauront que Montdouillard désarme. (Apercevant Pagevin qui entre.) Ah ! eh bien, Pagevin ?

Pagevin, saluant.

Monsieur !…

Montdouillard.

Où en est mon dix-neuvième gilet ?

Pagevin.

On coud les boutons.