Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/312

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Montdouillard, vivement.

Vous avez gagné ! (À part.) C’est prodigieux ! il est très spirituel ! (Haut.) Parbleu ! monsieur, vous m’allez… je veux que nous soyons amis !… Ce cher !… Tiens !… comment vous appelez-vous ?

Criqueville.

De Criqueville.

Montdouillard.

Moi, Montdouillard.

Criqueville.

J’aime mieux Montdouillard.

Montdouillard.

Moi aussi !… Puisque j’ai perdu… allons déjeuner !

Criqueville.

Oh ! un autre jour !… rien ne presse…

Montdouillard.

Du tout !… aujourd’hui… j’y tiens ! (À part.) C’est un de mes amis qui paie !

Criqueville.

À vos ordres… partez devant… je vous suis… j’attends mon domestique.

Montdouillard.

C’est ça !… je vais faire ouvrir les huîtres… et vous annoncer à mes amis !… Dites donc, vous nous referez la lecture de mon gilet ?

Criqueville.

Oh ! c’est que…

Montdouillard.

Si ! si ! devant le monde… ça me fera plaisir… Adieu ! (À