Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/34

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l’ange était riche… cela m’a contrarié… mais je n’ai pas cru devoir le refuser pour cela.

Courtin.

Parbleu !

Vatinelle.

Quoi, parbleu ? qu’entendez-vous par là ?

Courtin.

Rien ! je continue… Je vous ai accordé ma fille à la condition expresse, acceptée par M. Pontvinoy, que vous vous créeriez une occupation…

Vatinelle.

Ah !… j’ignorais cette clause secrète…

Courtin, se levant.

J’arrive de Caen… et j’apprends quevous vous levez à dix heures, que vous allez voir des expositions de camélias, que vous vous promenez sur le boulevard avec un cure-dent… et un cigare à la bouche !

Vatinelle.

C’est exagéré ! L’un me gênerait pour fumer l’autre.

Courtin, se levant.

Enfin, vous ne faites rien ! absolument rien !… vous n’avez pas même d’enfant ! après un an !

Vatinelle, se levant.

Beau-père, je vous jure que ce n’est pas ma faute.

Courtin.

C’est honteux !

Vatinelle.

Permettez…