Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/365

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avez eu l’obligeance, hier, de m’offrir quelques-unes de vos éventualités valaques !…

Montdouillard.

Je ne m’en dédis pas.

Criqueville.

Si ce n’est pas indiscret, j’en prendrai mille.

Montdouillard.

Très bien ! (Tirant son carnet.) Je vais vous faire votre bordereau… Nous disons : mille à cent quinze francs…

Criqueville.

Plaît-il ?

Montdouillard.

Mettons-les à cent francs… ça fait cent mille francs que vous me devrez.

Criqueville.

Comment, cent mille francs ?

Montdouillard.

Pour la prime… la prime !…

Criqueville.

Pardon ! je croyais que vous me les aviez offertes au pair ?

Montdouillard.

Au pair ! moi ? mais je ne vends au pair… que les actions qui sont au-dessous du pair… Il est bon, le petit !

Criqueville, à part.

Que je suis bête ! j’ai oublié… (S’extasiant sur le gilet de Montdouillard.) Ah ! oh ! c’est un nouveau ! il est encore plus joli que celui d’hier !…

Montdouillard.

Là… franchement ?