Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/393

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Antoine, voyant Criqueville déplier une lettre.

Ah ! oui !… lisez-m’en un peu !

Criqueville, à part.

Cette signature ?… je ne me trompe pas !

Il met les lettres dans sa poche.

Antoine.

Comment, monsieur, vous les gardez ?

Criqueville.

Je me charge de les remettre… va-t’en ?

Antoine.

Et mes vingt francs ?

Criqueville.

Je double tes gages !

Antoine.

Lesquels ?

Criqueville.

Assez ! laisse-moi !

Antoine.

À quelle heure Monsieur rentrera-t-il ce soir ?

Criqueville.

Je n’en sais rien !… tu m’ennuies !

Antoine.

L’appartement stationnera au coin de la rue Joubert… Monsieur trouvera son bougeoir dans la lanterne.

Criqueville.

C’est bien ! c’est bien !

Antoine sort par la droite.

Flavigny, dans le second salon, aux invités.

Eh bien, messieurs… et le souper qui nous attend ?