Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/446

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Bourgillon.

Je suis sûr que le feu aura pris à ses jupes… et elle n’aura pas osé se montrer en cet état-là !… quelle vertu !… Vous avez la petitesse de m’offrir vingt mille francs pour un pareil trésor… mais il ne serait pas payé trente mille.

Mistral.

Sapristi ! c’est tout ce que je possède… je ne pourrai pas vous acheter votre étude !

Bourgillon.

Ah ! ça m’est égal… je la vendrai à un autre…

Mistral.

Trop bon !

Bourgillon.

Avez-vous les fonds ?

Mistral.

Oui…

Bourgillon.

Je vais rédiger la petite quittance…

Mistral, résistant.

Permettez…

Bourgillon, lui prenant les mains.

Ah ! vous êtes un honnête jeune homme !… je vous pardonne ! (Il sort en poussant un petit gémissement.) Hai !