Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/450

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Mistral.

Elle n’est donc pas brûlée !…

Bourgillon, très froidement.

Ah ! je suis bien heureux… bien heureux !… mon Dieu ! que je suis heureux ! (Lisant.) "Mon cher ami, je ne reviendrai que dans huit jours… fais-moi le plaisir de réclamer mon dé d’or, que je crois avoir laissé tomber dans la patache… en la quittant à Reims."

Mistral, avec joie.

Ah !

Bourgillon. — "Post-Scriptum. — Surtout, n’oublie pas de dire à Loiseau que les potirons sont très mûrs…"

Loiseau.

Ça m’est bien égal ! (À Bourgillon, avec dignité.) Veuillez lui dire qu’il a gelé blanc sur les épinards !

Bourgillon.

Mon Dieu ! qu’ils sont bêtes avec leurs légumes !…

Mistral.

Mais cette dame que j’ai brûlée ?… car enfin j’en ai brûlé une, à qui est-elle ?

Antoine.

Elle est à Basin… le perruquier !

Mistral.

Ah ! le pauvre homme !

Antoine.

Il m’a chargé de vous remettre sa note.

Il donne un papier.