Cette page n’a pas encore été corrigée
Vatinelle, à part, s’asseyant.
Ceci me rassure. (Haut.) Je suis assis, beau-père.
Courtin, assis.
Nous allons parler la langue des affaires.
Vatinelle.
Encore ?
Courtin.
Monsieur de Vatinelle, je suis un père sage et prévoyant : c’est vous dire qu’en vous donnant ma fille, j’ai songé à prendre mes précautions.
Vatinelle.
Vos précautions ?
Courtin.
J’ai marié Amélie l’épée au côté… selon la coutume de Normandie.
Vatinelle.
Je ne comprends pas.
Courtin.
Avez-vous quelquefois lu votre contrat de mariage ?
Vatinelle.
Ma foi, non !… je l’ai entendu bredouiller un jour par votre notaire de Caen… et je l’ai signé de confiance.
Courtin.
C’est une sottise !
Vatinelle.
Plaît-il ?
Courtin.
Moi, j’ai discuté le mien pendant deux mois… mais j’ai de grosses mains !… Puisque vous n’avez pas lu votre