Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/88

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Jules.

Voilà… (À part.) Quel gâchis ! Et M. Courtin prétend que c’est utile à la société, ces machines-là !

Anna.

Ayez confiance ! J’ai une excellente nouvelle à vous annoncer. Mon père est parfaitement disposé pour vous.

Jules.

Est-il possible !

Anna.

Hier, nous avons causé sérieusement… vous veniez de sortir. Vous lui plaisez.

Jules.

Cependant je ne suis pas encore commerçant.

Anna.

Comment ! vous avez perdu quinze mille francs sur les cotons. Il me semble que c’est un titre.

Jules, avec joie.

Oh ! je ne les regrette pas !

Anna.

Priez madame votre sœur de venir faire la demande aujourd’hui… et, cette fois, elle sera bien reçue.

Jules.

Tout de suite ! Je cours chez elle.

Anna.

Et ensuite à la Bourse… ne la quittez pas… marchez courez, criez ! Il faut qu’on vous y remarque.

Jules.

La Bourse ! Mon Dieu, que c’est ennuyeux ! Adieu, mademoiselle… (Il lui prend la main.) Il faut avouer que nous