Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/93

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Amélie.

Si. Je le remettrai moi-même à Georges, et je veux qu’il l’ouvre devant moi.

Elle serre le paquet dans sa poche.

Courtin.

C’est exactement la même chose !… Où est-il, Vatinelle ?

Amélie.

Je ne sais pas, mais il s’occupe sans doute de la vente de ses tableaux… C’est pour aujourd’hui… Depuis trois jours, je ne le vois plus… depuis qu’il a une place…

Courtin.

C’est vrai ! il a une place… il travaille. Je ne sais pas ce qu’il fait, par exemple ! T’a-t-il dit quelle était sa place ?

Amélie.

Non… Depuis le jour où il a jugé à propos de me rendre ses comptes, nous avons à peine échangé quelques mots.

Courtin.

Il a de belles relations. Il se sera fait nommer administrateur d’un chemin de fer. Si c’était celui de Caen ! je lui demanderais une passe… ça me serait bien commode. Ce brave garçon ! il faut absolument que je fasse la paix avec lui.

Vatinelle, en dehors.

Quatorze lettres à affranchir, c’est très pressé.