Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/137

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Galinois.

Tiens ! ils m’ont estropié aussi. (Lisant.) "M. Gatinois, ancien notaire." (Parlé.) Je m’appelle Galinois… mais je ne réclamerai pas.

Henriette, se levant et mettant son chapeau, dont elle noue les rubans.

Là !… Maintenant je puis défier le vent.

Hector, à part.

Elle est encore plus jolie avec son chapeau.

Madame Désaubrais, se levant, et à Henriette.

Il est bientôt midi… Si nous allions à la poste ?

Henriette.

Volontiers ! (Bas à sa tante.) Nous y trouverons sans doute une lettre de mon mari.

Hector, à part.

Toute réflexion faite, j’ai envie de risquer ma demande en mariage.

Jean, entrant par la porte du fond à gauche ; à Galinois.

Monsieur, on envoie dire de l’établissement que votre bain est prêt.

Galinois.

C’est bien… J’y vais.

Jean.

Je vous engage à vous dépêcher, parce que, vu l’affluence, on n’accorde qu’une demi-heure à chaque-baigneur.

Galinois, se levant.

Je le sais parbleu bien !… La demi-heure expirée, crac ! on ouvre la soupape et vous êtes à sec !