Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/184

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Henriette, portant la main à sa tête.

Oh ! oui.

Monnerville.

Mais, si j’osais vous prier…

Henriette.

De quoi donc ?

Monnerville.

De me confier votre main, je guéris les migraines… (Il lui prend la main.) En quelques minutes… par le magnétisme.

Henriette, riant.

Ah bah ! vraiment ?

Monnerville.

Vous riez, cela va déjà mieux.

Henriette.

Oh ! non.

Monnerville.

Permettez !

Il lui tient une main et fait de l’autre des passes. Verdinet et madame Désaubrais entrent.

Verdinet.

Hein ? que faites-vous donc ?

Henriette, retirant vivement sa main et allant à Verdinet.

C’est… c’est Monsieur qui prétend guérir les migraines par le magnétisme.

Verdinet, à part.

Est-ce qu’il voudrait endormir ma femme ?

Madame Désaubrais, à Monnerville.

Ah ! monsieur… j’aurai recours à vous, car j’ai aussi des migraines horribles.