Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/187

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Monnerville.

Ah ! oui… c’est vrai… je m’en souviens maintenant.

Madame Désaubrais.

Oh ! monsieur, je vous en prie…

Henriette.

Voyons, ne vous faites pas prier.

Verdinet, insistant.

Oh ! Monnerville, Monnerville !

Monnerville.

Allons, mesdames… puisque vous le voulez… mais je plains vos oreilles.

Verdinet, à part.

Nous allons assister à quelque chose d’atroce. (Haut.) Henriette, ton duo… ton nocturne… ton petit duo de l’Etoile… (À part.) Hérissé de difficultés !

Il s’assied près de la table, et madame Désaubrais sur le canapé.

Henriette, à Monnerville.

Le connaissez-vous ?

Monnerville.

Je dois le connaître… Je suis à vos ordres. Veuillez commencer.

Verdinet, à part.

Je m’attends à un déluge de couacs !

Duo de Couder

Henriette, chantant

Le ciel est pur, la nuit est belle,

L’ombre se fait autour de nous ;

Là-bas, une étoile étincelle

Fixant sur nous son œil jaloux.