Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/20

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Agénor, devant la cheminée.

Mais je ne porte pas perruque, moi !

Martin.

Non, mais tu te teins.

Agénor.

Je t’assure…

Martin.

Farceur ! tu t’es encore donné une couche ce matin.

Agénor.

Jamais !… Un peu de pommade peut-être.

Martin.

Eh bien, renonce à cette pommade-là et tu verras si on se cramponne.

Agénor ; à part.

C’est une idée !

Martin.

Encore une partie ?

Agénor.

Ca va.

Ils se rasseyent à la table.

Pionceux, entrant du fond, une lettre à la main.

Une lettre qu’apporte un commissionnaire. Pas de réponse.

Martin.

L’écriture de mon cousin Hernandez. (Après avoir lu.) Il vient dîner avec nous. Tu mettras son couvert, Pionceux.

Pionceux.

Encore ! Il n’y a pas de bon sens de l’avoir comme ça tous les jours.