Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/22

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Martin.

Pourquoi non ?

Agénor.

Tu n’as pas besoin de moi… Tu as ton fameux cousin.

Martin.

Ca t’offusque, que je l’invite ?

Agénor.

Moi ? pas du tout. Qu’est-ce que ça me fait ? Adopte-le, ton cousin ! Tu es bien libre !

Martin.

Agénor, tu me fais de la peine.

Agénor.

Tu lâches les vieux amis pour les nouveaux, c’est naturel ! Tout nouveau tout beau !

Martin.

Agénor, vous êtes injuste.

Agénor.

Tiens, veux-tu que je te dise ? Il te fait poser, ton cacique ; il te pousse des blagues grosses comme des maisons.

Martin.

Lesquelles ?

Agénor.

Tu crois, par exemple, qu’il a épousé une reine ?

Martin.

Une reine des Peaux-Rouges, j’en suis sûr. J’en ai la preuve… J’ai vu le serpent !

Agénor.

Quel serpent ?