Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/281

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SAINT-GLUTEN, se nommant.

Le comte de Saint-Gluten !

FARIBOL, saluant.

Monsieur… (À part.) Il est très obligeant, ce jeune homme… (Il porte le verre à ses lèvres, puisse dégageant tout à coup et poussant un cri.) Ah !…

Il lance au hasard le contenu du verre sur Papavert et les habitués.
TOUS.

Quoi donc ?

Ils s’essuient.
FARIBOL, à lui-même.

Pendant que je bois de l’eau sucrée… que fait ma femme ?… Si elle allait commencer les hostilités !… (Remontant vivement et appelant à la cantonade.) Cocher !… cocher !…

Il disparaît à gauche.
SAINT-GLUTEN, courant après lui.

Monsieur !… monsieur !…

LES HABITUÉS, même jeu.

Monsieur !… monsieur !…

FARIBOL, criant dans la coulisse.

Cocher !… 33, rue Saint-Lazare… dépêche-toi !

Les habitués et Papavert disparaissent à sa suite.

SAINT-GLUTEN, seul, s’arrêtant.

33, rue Saint-Lazare !… (À part, descendant.) Avant huit jours, nous serons inséparables… les deux doigts de la main !

Il simule deux cornes avec ses doigts, et sort vivement à la suite des autres.