Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/31

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Agénor.

Mais chaque fois j’ai fait le signal !

Loïsa.

Il n’aurait plus manqué que vous ne le fissiez pas !

Agénor.

Pour lundi et samedi, je vous ai expliqué…

Loïsa.

Soit… mais pour hier ?

Agénor.

Pour hier, c’est autre chose… Je séchais.

Loïsa.

Vous séchiez ?…

Agénor.

Oui, Loïsa… et vous me réduisez à un aveu bien pénible. Ces cheveux dans lesquels vous avez parfois le doux caprice de passer vos doigts, ils n’ont qu’un éclat emprunté.

Loïsa.

Eh bien ?

Agénor.

Eh bien, hier, il faisait très humide, le vent soufflait de l’ouest… et ils ne voulaient pas sécher.

Loïsa.

Est-ce bien vrai ?

Agénor.

Que je me teins ? Sur ce qu’il y a de plus sacré…

Loïsa.

Non, ça, je le savais.