Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/338

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LÉOPARDIN, radieux.

Ah bah !… aimer !… Je, puis aimer ?…

PAPAVERT.

Et jouez-nous quelque chose !

LÉOPARDIN, regardant par la porte du salon.

Oh ! les femmes !… les femmes !… Pristi !… quelles épaules !…

Il envoie des baisers.
PAPAVERT, le repoussant.

Mais ce sont les épaules de ma femme !… Flûtez donc, monsieur !… (Remontant.) Où est le violon, maintenant ? ne bougez pas !…

Il disparaît sur les traces de Faribol.

Scène IX.

LÉOPARDIN, puis FARIBOL, ALEXANDRA
et SAINT-GLUTEN.
LÉOPARDIN, seul.

Je puis aimer ! il me met aux spiritueux !… (S’exaltant.) Saperlicoquette ! si j’avais su ça à huit heures trois quarts, quand la bourgeoise !… Elle est belle… la bourgeoise !… Elle est spiritueuse… la bourgeoise !… La voici !… je m’embrase !…

Un groupe de polkeurs passe dans l’antichambre. Saint-Gluten entre en polkant avec Alexandra, Faribol les poursuit en jouant du violon.
FARIBOL, les séparant.

Corbleu ! madame !… que faites-vous ici ?