Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/353

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LÉOPARDIN.

Je suis pincé !

Papavert et Corinne entrent, suivis des clercs et des invités.
TOUS.

Qu’est-ce que c’est ?… qu’y a-t-il ?

PAPAVERT, à Faribol.

Que fais-tu là, sur cette fenêtre ?

FARIBOL, toujours sur la fenêtre.

Je raconte une anecdote… M. Tortoni nous paye pour raconter des petites anecdotes dans les soirées qui languissent… c’est très comme il faut !…

CORINNE.

Ah ! par exemple ! écouter un garçon limonadier !

TOUS.

Oh !…

ALEXANDRA.

Pourquoi pas ? puisqu’on ne danse pas, ça nous amusera.

TOUS.

Oui, oui… ça nous amusera !

PAPAVERT.

Allons, parle… (À part.) Quelle drôle de soirée !

FARIBOL, arrivant en scène ; il donne son plateau à Léopardin.

C’est un conte des Mille et une Nuits… arrivé à une sultane dont le mari tenait un café à l’enseigne du Homard repentant… à Bagdad…