Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/376

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Robert, s’asseyant et se laissant arranger sa cravate.

Franchement, je comptais sur vos jolies petites mains.

Lépinois, à part.

Trop de familiarité ! trop de familiarité !

Laure, achevant de mettre la cravate.

Là !… à la bonne heure ! vous avez l’air de quelqu’un.

Robert, se levant.

Merci, cousine. (Tirant de sa poche un petite paquet.) Maintenant, ma chère Thérèse, en ma qualité de parent et de garçon d’honneur, permettez-moi de vous offrir…

Thérèse.

Comment ! vous aussi, Robert ?

Laure.

Si c’est une cafetière, remportez-la.

Thérèse, qui a développé le paquet.

Oh ! le joli coffret ! c’est d’un travail exquis.

Laure, prenant le coffret.

Voyons. Il est signé Froment-Meurice.

Lépinois, froidement.

C’est gentil ! c’est gentil.

Laure, agitant le coffret.

Ça remue… il y a une petite bête dedans !

Thérèse.

Encore une folie.

Laure, à Robert.

Ça ne mord pas ?

Robert.

Non !