Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/74

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Hernandez.

On dit que c’est si joli !

Agénor, à Martin.

Tu m’achèteras la photographie.

Martin.

Ce n’est pas la même chose.

Agénor, à Hernandez.

Continuez. (Dictant.) "Je quitterai sans regret ce pays… où l’on ne trouve même pas à acheter un grappillon de raisin."

Hernandez, à part.

Encore son raisin !

Agénor, dictant.

"Je serai à Paris…"

Hernandez, écrivant.

Pas si vite !

Agénor, reprenant.

"Je serai à Paris mercredi." Donnez que je signe. (Hernandez lui apporte la lettre avec le buvard. Il signe.) Ah ! cette lettre a épuisé mes forces. Je vais rentrer. Ton bras, Ferdinand !

Martin.

Oui, voilà !

Hernandez remet la table et le fauteuil en place, pendant qu’Agénor, soutenu par Martin, se dirige vers sa chambre ; puis Hernandez prend Martin par la manche de son habit et le ramène brusquement en scène. Agénor, tenant toujours Martin, trébuche et manque de tomber.

Hernandez, à Martin, bas.

Que vas-tu faire ?