Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/77

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Martin.

C’est une belle et bonne indigestion… Je viens de lui commander un… Comment veux-tu que j’appelle ça ?… à l’eau de son.

Hernandez.

Il a trop mangé avant-hier.

Martin.

Il s’est bourré de fraises et de fromage à la crème… il ne nous a laissé que le saladier !

Hernandez.

Il est répugnant à voir manger !

Martin, à part.

C’est ça… abîmons-le ! (Haut.) Répugnant ! Voilà le mot.

Loïsa.

Tenez, vous êtes insupportable. (À Martin.) Quand on a un ami malade, je ne comprends pas qu’on s’exprime de la sorte.

Martin.

Mais…

Loïsa.

Vous avez vraiment bien peu de charité ! Laissez-moi !

Elle entre dans sa chambre.


Scène X

Martin, Hernandez ; puis Pionceux
Martin, la regardant sortir.

Comme elle l’aime ! Elle ne prend même plus la peine de s’en cacher.