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Afin de contribuer au développement du goût de la lecture au Canada, nous annoncerons tous les bons livres qui nous seront adressés, mentionnant le titre, le nom de l’auteur, le prix et le nom de Ja maison qui nous l’aura envoyé. LES MEILLEURS ROMANS POPULAIRES

PAUL D’IVOl,

G. LEFAlUiRE,

MAYNE REID,

SALGAiRI, ’

MAYNE REID,

RENE THE VENIN,

Les cinq sous de Lavarède.

Un descendant de Robinson.

Gaspar le Gauche.

Les Mystères de la .Jungle Noire.

Un exil dans la forêt.

Le collier de l’idole de fer.

Chaque volume est envoyé par la malle sur réception de 30c. JULES PONY

374, rue Sainte-Catherine Est.

Le triple oracle des dames et des demoiselles i

Prix : 25c., par malle 3Qc.

LIBRAIRIE DEON FRERES

251 rue Ste Catherine, Est

Montréal.

Montréal.

Un roman du Notaire Larivière

(auteur de l’iris Bleu)

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Nos compatriotes anglais exercent chez nous une influence supérieure à la notre, c’est un fait que nous ne pouvons contester et si nous ne voulons pas rester plus longtemps en arrière, il faudra que notre peuple comprenne une fois pour toute que ce ■ n’est pas avec des paroles, en l’air, de vaines récriminations que l’on fait une nation forte et influente ; mais bien avec des actes. Nos compatriotes anglais ont le fort atout de l’industrie canado-anglaise dans leur jeu et si nous ne voulons pas finir misérablement il faudra y opposer l’industrie canadienne-française. Elle existe cette industrie, quoique dans les langes ; mais enfin elle existe et ne demande pour prospérer et s’épanouir que le concours de toutes les énergies, énergie de l’industriel lui-même qui ne doit pas se laisser rebuter au premier obstacle, énergie de l’ouvrier pour lequel elle est un gage de pain, énergie des classes dirigeantes qui doivent lui-donner l’apport de toute leur influence, énergie du peuple, du consommateur, énergie enfin de la famille même de l’industriel chez qui l’oeuvre du père doit être une chose sacrée, un objet de culte, de dévotion et d’affectueuse sollicitude comme représentant le fruit des veilles, des labeurs, de l’énergie de celui qui leur a donné le jour. Et a la mort de l’industriel, les fils recueilleront pieusement l’héritage paternel, lui consacreront toutes leurs énergies comme avait fait leur père, la développeront avec sagesse et prudence et la laisseront à leurs propres fils qui a leur tour continueront la tradition familiale et, le père continuant le fils, la petite industrie, si modeste a ses débuts répandra bientôt au loin son influence bienfaisante comme le gland solitaire tombe en un endroit aride, qui a germé, poussé, grandi, dont les fruits à leur tour ont poussé et grandi, voit un jour la solitude peuplee de grands chênes ombreux tous sortis de son faible embryon. Telle est la thèse que Monsieur Larivière nous présente dans son prochain roman, non pas sans l’avoir d’abord enjolivée d’une attrayante histoire d’amour.

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