Page:Laclos - De l’éducation des femmes, éd. Champion, 1903.djvu/157

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« Et le neuf nivose audit an, quatre heures de relevé, nous, juge de paix, susdit et soussigné, assisté de notre greffier ordinaire, en exécution de notre ordonnance rendue sur l’arrêté susdit, nous nous sommes transportés cour des Fontaines, maison et appartement dudit citoyen Laclos, dans lequel étant, nous y avons trouvé le citoyen Jean-Guillaume Yonck, membre du Comité Révolutionnaire de notre section, le citoyen Claude-Etienne Parnel, et le citoyen François-Joseph Devos, les deux derniers au service du Comité Révolutionnaire, aux quels susnommés nous avons déclaré le motif de notre transport et présenté l’arrété susdit au Comité de Sûreté générale de la Convention, ils nous auroient répondu qu’ils n’empechoient son exécution, en conséquence et sur la représentation qui nous a été faite par laditte citoyenne Marie-Anne Meantot, gardienne des scellés par nous apposés dans le cabinet du citoyen Laclos sur son secrétaire, nous les avons reconnus sains et entiers et levés en présence de tous les susdits comparants, nous avons ensuite fait l’ouverture du susdit secrétaire avec la clef qui étoit en nos mains et par ledit citoyen Yonck et nous, a été procédé a l’examen des papiers renfermés, dans lesquels il ne s’en est trouvé aucuns suspects, tous relatifs aux anciennes fonctions dont il étoit chargé. Mais sur la réquisition du citoyen Laclos avons décrit les pièces suivantes pour lui servir et valoir ce qu’il appartiendra.

La première est une lettre du citoyen Bouchotte,