d’état de longue durée, à une défervescence lente et à un pronostic fâcheux. Quand la défervescence est graduelle le pronostic est des meilleurs.
Les températures hyponormales, dépassant certaines limites, sont très-graves et peuvent être cause de mort.
Il est admis que les températures qui arrivent à 41°, à 42° sont des plus alarmantes, surtout si elles restent stationnaires.
Dans notre tracé no 3 pleurite aiguë, nous avons observé 41° 5/10 lors de l’invasion de la maladie ; le pronostic porté était une terminaison fatale, elle s’est en effet terminée par ta mort.
Les températures basses se maintiennent très-rarement pendant quelques jours ; si elles continuent leur marche descendante la mort arrive bientôt. Les températures les plus basses que nous ayons à signaler sont :
Dans un cas d’anémie, 30° au moment de la mort ;
Morve à 35° ;
Enfin, dans un cas d’urémie, nous avons observé au moment de la mort 23° 8/10.
En résumé, les signes pronostiques sont tirés : 1° du degré de la température ; 2° du mode par lequel elle atteint son maximum ; 3° de sa durée ; 4° de sa marche ; 5° de sa forme ou type général. Il résulte de tout ce que nous avons exposé que la température fournit des signes pronostiques d’une haute importance ; que les températures hyperpy-