Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/187

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layettes, seules eaux alcalines reconstituantes, ô chlorose ! bijoux de sérail, falbalas, tramways, miroirs de poches, romances ! Et à l’antipode, qu’y fait-on ? Ça travaille, pour que Paris se ravitaille…

D’ailleurs, des moindres pavés, monte le Lotus Tact. En bataille rangée, les deux sexes, toilettés à la mode des passants, mangeant dans le ruolz ! Aux commis, des Niobides ; des faunesses, aux Christs. Et sous les futaies seigneuriales des jardins très publics, martyrs niaisant et vestales minaudières faisant d’un clin d’œil l’article pour l’Idéale et Cie (Maison vague, là-haut), mais d’elles-mêmes absentes, pour sûr. Ah ! l’homme est un singulier monsieur ; et elle, sa voix de fausset, quel front désert ! D’ailleurs avec du tact…

Mais l’inextirpable élite, d’où ? pour où ? Maisons de blanc : pompes voluptiales ; maisons de deuil : spleenuosités, rancœurs à la carte. Et les banlieues adoptives, humus teigneux, haridelles paissant bris de vaisselles, tessons, semelles, de profil sur l’horizon des remparts. Et la pluie ! trois torchons à une claire-voie de mansarde. Un chien aboie à un ballon là-haut. Et des coins claustrals, cloches exilescentes des dies iræmissibles. Couchants d’aquarelliste distinguée, ou de lapidaire en liquidation. Génie au prix de fabrique, et ces jeunes gens s’entraînent en auto-litanies et formules vaines,