Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/277

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



Encore un soir, et mes berquinades
S’en iront rire à la débandade,

Traitant mon platonisme si digne
D’extase de pêcheur à la ligne !

Salve, Regina des Lys ! reine,
Je te veux percer de mes phalènes !

Je veux baiser ta patène triste,
Plat veuf du chef de saint Jean-Baptiste !

Je veux trouver un lied ! qui te touche
À te faire émigrer vers ma bouche !

— Mais, même plus de rimes à Lune…
Ah ! quelle regrettable lacune !